Services publics de proximité : 70 % des Français refusent leur privatisation de manière majoritaire
Plus de neuf Français sur dix (92 %) estiment que les services publics de proximité leur sont « utiles » au quotidien sur leur territoire et participent à leur qualité de vie et à leur bien-être. C’est ce que révèle un sondage Ifop sur « Les Français et leur service public de proximité », publié mercredi, pour la Mutuelle nationale territoriale (MNT) et SMACL Assurances.
Réalisée du 13 au 22 février 2017 auprès de 4 047 personnes (âgées de 18 ans et plus et réparties dans huit régions via un questionnaire en ligne), cette enquête dévoile que 83 % des Français perçoivent les agents de la fonction publique territoriale comme « utiles », dont 26 % « très utiles ».
Ils sont également une majorité à valoriser la qualité du service de proximité (67 %), son efficacité (62 %) ainsi que son adéquation aux besoins des citoyens (62 %). De la même manière, ils estiment que les agents territoriaux sont compétents (68 %), efficaces (62 %) et qu’ils ont le sens du service (64 %).
En outre, près de 70 % des Français se disent « attachés » aux différents services publics de proximité et autant sont hostiles à leur transfert vers le secteur privé, ou seulement d’une part minoritaire (21 % sont, en revanche, favorables au transfert d’une part majoritaire des services publics de proximité vers le privé et 9 % à leur privatisation intégrale).
Ces résultats confirment « clairement le choix des Français de faire assurer les fonctions collectives de la société et la mutualisation des risques de la vie par le service public, garant de l’équité et de l’accessibilité pour tous », selon le président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), Philippe Laurent.
Si les Français sont, dans leur grande majorité, attachés au maintien ou à l’augmentation de l’offre de services publics de proximité (84 %), ainsi qu’aux moyens qui sont consacrés à ces services (entre 81 % et 93 % selon les services), 57 % d’entre eux ne sont toutefois pas prêts à payer davantage d’impôts locaux pour leur développement. Ils seraient 38 % à accepter de débourser un peu plus et 5 % beaucoup plus.
Ils se disent particulièrement attachés aux services de propreté (92 %), aux pompiers et à la police municipale (88 %), aux actions en faveur de l’environnement (86 %), aux établissements scolaires (84 %) ou encore aux réseaux de transports et aux services pour les personnes âgées (82 %).
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