Relevés météorologiques du mois de février 2019

Avec ce mois-ci, un article sur “L’ATMOSPHÈRE”, voir c-i-dessous.

Précipitations :
Avec 61 mm, elles accusent un excédent de 17 % par rapport à la normale qui est de 51,9 mm.
On a eu 6 jours avec de la pluie.
On a eu 19 heures de pluie.
On a eu 2 jours avec du brouillard.

Températures :
On a eu 16 jours avec de la gelée, dont -4,5°C le 6 février.
On a eu 16 jours avec des maximales égales ou supérieures à 15°C, dont 21,4°c le 28 février, ce qui est un record.

Insolation :
Très bien ensoleillé.
3 jours avec insolation nulle.

Vent :
Bien venté, principalement le matin, prédominance de vent de secteur Est.
Plus forte rafale, 43 km/h le 10, vent de secteur W.
21 jours avec du « solaure » !

Un mois de février aux deux premiers jours très pluvieux et aux deux dernières décades aux températures anormalement chaudes et très bien ensoleillées.

L’ATMOSPHÈRE

La terre est enveloppée d’une couche gazeuse que nous appelons l’atmosphère : source de tous les phénomènes météorologiques et qui permet l’existence de toutes les formes de vie sur notre planète.
Si on représentait la terre par une boule de 1 mètre de diamètre, l’atmosphère serait représentée par une pellicule de 1,5 mm d’épaisseur.
La composition de l’atmosphère est variée. Elle est composée d’air sec à 98 %, le reste étant composé d’eau sous toutes ses formes, à savoir vapeur, liquide et solide, et de particules solides, poussières, fumées, cendres volcaniques, petits corps chimiques ; les plus petites de constituent les noyaux de condensation indispensables à la formation des nuages.
Sa composition est un mélange d’azote, 78,9 %, d’oxygène 20,94 % et d’argon, 0,93 %.
À cela, il faut ajouter des quantités infimes de gaz carbonique, néon, hélium, krypton, hydrogène, xénon, ozone et radon. Seules les teneurs en gaz carbonique et ozone peuvent varier.
Une augmentation du gaz carbonique peut, par effet de serre, faire augmenter la température.
Une diminution du taux d’ozone peut laisser passer les rayons ultra-violets nocifs à notre santé.
L’atmosphère est formée de plusieurs couches qui sont définies par leur profil de température.
La troposphère a une épaisseur de 7 km au pôle et une vingtaine de kilomètres à l’équateur. Sa température décroît d’environ 6,5°c tous les 1000 m. Elle est le siège d’une grande partie des phénomènes météorologiques (nuages). À son sommet, on trouve la tropopause dont la température est de -55°c.
Au-dessus vient la stratosphère qui s’étend jusqu’à 50 km. La température augmente de nouveau avec l’altitude, pour atteindre 0°c ; ce réchauffement est dû à la présence d’ozone. Le sommet de la stratosphère est appelé stratopause. Au-dessus se trouve la mésosphère où les températures décroissent jusqu’à -80°c. Nous sommes à 80 km d’altitude : c’est la mésopause.
La couche suivante est la thermosphère où la température s’élève jusqu’à 1000°C. Elle nous protège en brûlant tous les débris qui se dirigent vers la terre (satellites, météorites). On y rencontre aussi les aurores boréales.
Enfin, la dernière couche, l’exosphère comprend seulement quelques gaz, en quantité infime et qui du fait de la très faible gravité s’échappent dans l’espace. On y rencontre aussi des aurores boréales.
L’atmosphère est notre seule protection contre les rayons du soleil et l’effet potentiellement dévastateur des météorites.
C’est le milieu dans lequel se déploient les manifestations du temps et du climat, en collaboration avec les facteurs géographiques (relief, terre, mers)
Elle joue un rôle décisif en apportant l’énergie nécessaire à la photosynthèse, laquelle est indispensable pour les vivants, et enfin elle joue le rôle de filtre en arrêtant certaines radiations solaires néfastes.

Maurice

Sources : Encyclopédie Larousse
La météorologie. René Chaboud