Relevés météorologiques du mois d’avril 2017
Précipitations :
Avec 68,4mm, elles accusent un déficit de 24 % par rapport à la normale qui est de 89,9mm.
On a eu 2 épisodes pluvieux : un le 1er avril, l’autre le 25 avril.
On a eu 21 heures de pluie.
On a vu la neige aux « 3 Becs » le 2 et le 27 avril.
Températures :
Aux matinées froides à très froides, 4 jours avec une température minimale négative, dont -2,9°C le 20 et -1,5°C le 29, ont succédé des après-midi chaudes à très chaudes dont 27,4°C le 10, et cela jusqu’au 25, les derniers jours étant plus froids.
Insolation :
Bien ensoleillé.
3 jours avec insolation nulle.
Vent :
Bien venté, vent majoritaire du nord.
8 jours avec un « solaure » modéré.
Plus forte rafale 59 km/h le 30 à 14h30, vent de secteur SW.
Ce mois d’avril aura été marqué par des matinées froides, un bon ensoleillement, une prédominance de vent du nord et des précipitations inférieures à la normale.
LA ROSÉE
La rosée est virtuellement contenue dans l’air sous forme de vapeur d’eau .
Au cours du rayonnement nocturne, les surfaces du sol renvoient leur chaleur sans en recevoir ; elles se refroidissent suffisamment quand le degré de saturation est dépassé, la condensation de la vapeur d’eau est ramenée à l’état liquide et se dépose sur le sol, sur les herbes, sur les corps légers (par exemple les toiles d’araignées).
Ce phénomène de condensation, c’est la rosée, laquelle se produit toujours par les nuits claires, qui sont plus froides, et jamais par les nuits couvertes qui sont plus chaudes. La couverture nuageuse étant isolante empêche le refroidissement du sol.
On la voit rarement en été quand les nuits sont plus courtes et plus chaudes. Ce phénomène se produit rarement dans les villes. Quand l’air est humide la rosée est abondante. Depuis Aristote, on savait que la rosée commençait à se déposer en même temps que les étoiles se levaient dans le ciel, qu’elle était favorisée par un vent faible et empêchée par un vent fort.
Le dépôt particulier de la rosée est dû au fait que l’air au niveau du sol étant plus froid est de ce fait plus lourd ; il se forme une couche d’air régulière que l’on nomme la couche limite. Cette couche se forme à la surface des petits objets et agit comme un bouclier : plus la couche est épaisse plus la résistance est forte ; c’est la raison pour laquelle on trouve les gouttelettes sur le pourtour des feuilles, là où la résistance est moins forte. C’est pour la même raison que la rosée se forme de préférence à la pointe des brins d’herbes, ce qui s’explique par la «guttation» (processus biologique caractérisé par l’apparition au petit matin de gouttelettes aux extrémités des feuilles).
Lorsque la température descend en dessous de 0°C, les gouttelettes d’eau se transforment en cristaux de glace : c’est la gelée blanche.
La rosée permet aux plantes de se rafraîchir.
Dans certaines régions du globe, on installe de grands écrans inclinés pour recueillir l’eau fournie par la rosée.
Dans le désert de Namib situé dans la région côtière de Namibie, le scarabée noir s’hydrate au moyen de la rosée.
A Saillans, pour l’année 2016, la rosée représente un cumul de 18,9 mm. Il y a eu 15 jours avec une rosée de 0,3 mm.
Maurice
Sources : « Phénomènes météorologiques » de Häckel
« La rosée » de Jules Jamin
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