Épisode de pollution de type « estival » en cours – Seuil d’alerte 2 (vigilance rouge)
l’épisode de pollution atmosphérique débuté le 31 juillet 2018 est toujours en cours sur le département de la Drôme.
Sur le bassin d’air Est Drôme, les critères de déclenchement des procédures d’ alerte N2 (vigilance rouge), pour un épisode de type « estival » (Ozone), sont réunies aujourd’hui. Un arrêté spécifique vient renforcer les mesures déjà prises lors du passage au niveau alerte N1 (arrêté préfectoral du 5 août 2018).
Bassin d’air de l’Est de la Drôme
Épisode de pollution de type « estival » en cours – Seuil d’alerte 2 (vigilance rouge)
Principales mesures réglementaires en vigueur jusqu’à la fin de l’épisode de pollution
Résidentiel
- Interdiction du brûlage des déchets et de l’écobuage : les éventuelles dérogations sont suspendues.(cette interdiction s’applique également aux agriculteurs et entreprises d’espaces verts)
- Interdiction des feux d’artifice.
- Interdiction de l’utilisation des barbecues à combustible solide.
- Interdiction d’effectuer des travaux d’entretien ou de nettoyage avec des outils non électriques (tonte pelouse, taille haie, etc.).
- Réduction de l’utilisation de groupes électrogènes aux intérêts essentiels, notamment de sécurité.
Transports
- Abaissement de la vitesse de 20 km/h (pour les vitesses supérieures ou égales à 90 km/h)
- Abaissement de la vitesse de 10 km/h (pour les vitesses égales à 80 km/h)
- Renforcement des contrôles de pollution des véhicules.
- Réduire les temps d’entraînement et d’essai des compétitions mécaniques.
- Report des essais moteur des aéronefs dont l’objectif n’est pas d’entreprendre un vol.
- Report des tours de piste d’entraînement des aéronefs.
- Raccord électrique à quai de bateaux fluviaux, en substitution à la production électrique de bord par les groupes embarqués, dans la limite des installations disponibles.
Industrie et entreprises
- Mise en œuvre des prescriptions particulières prévues dans les autorisations d’exploitation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) en cas d’alerte à la pollution.
- Report des opérations émettrices de polluants (composés organiques volatils (COV), particules fines ou d’oxydes d’azote) à la fin de l’épisode de pollution.
- Réduction des activités génératrices de poussières sur les chantiers (démolition, terrassement) et mise en place de mesures compensatoires (arrosage).
- Reprise de l’activité qu’à la fin de l’épisode de pollution pour les unités de production émettrices de particules fines, d’oxydes d’azote (NOx) ou de composés organiques volatils (COV) déjà à l’arrêt ou qui serait arrêté pendant l’épisode de pollution.
- Réduction des émissions, y compris par la baisse d’activité.
- Arrêt temporaire des activités polluantes.
- Mise en oeuvre des prescriptions particulières prévues dans les autorisations d’exploitation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) en cas d’alerte à la pollution de niveau 2.
- Mise en oeuvre des prescriptions particulières prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE en cas d’alerte à la pollution désignée par le « niveau 2 aggravé » ou le « niveau 3 » défini dans l’ancien dispositif régional de gestion des pics de pollution.
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