Conférence « Le développement durable est-il encore possible ? »


Avec Pablo Servigne à 20h, salle polyvalente

Notre civilisation thermo-industrielle n’a aucun avenir. D’ici quelques décennies, ou peut-être quelques années, la satisfaction de nos besoins élémentaires en eau, en énergie, en nourriture pourrait ne plus être assurée à des coûts accessibles au plus grand nombre par des services encadrés par la loi. Le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité, inexorables, et un cataclysme financier très probable, auront bouleversé l’ordre social que nous connaissons. C’est à notre génération qu’incombe la tâche de s’y confronter. Comment vivre avec cette idée ? Une renaissance est-elle possible ? Comment concilier la lucidité et l’enthousiasme, afin de construire dès maintenant une transition vers des formes de sociétés plus sobres, locales, coopératives et résilientes ?

Bio de Pablo Servigne
Ingénieur agronome, docteur en biologie, et aujourd’hui chercheur in(terre)dépendant et père de deux enfants.
Co-auteur de Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes(Seuil, 2015), du Petit traité de résilience locale (Editions Charles Leopold Meyer, 2015) et de L’Entraide, l’autre loi de la jungle (Les Liens qui libèrent, 2017).Il est aussi l’auteur du rapport pour le parlement européen Nourrir l’Europe en temps de crise. Vers des systèmes alimentaires résilients (Nature & Progrès Belgique, 2014).

Sur Comment tout peut s’effondrer :

Bastamag
http://www.bastamag.net/L-effondrement-qui-vient

Reporterre
http://www.reporterre.net/Tout-va-s-effondrer-Alors

Libération
https://jesuisdlamauvaiseherbe.files.wordpress.com/2015/03/libc3a9-collapsologie.pdf

Hors-Série (extrait de video 1h40)
http://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2017-01-21/L-effondrement-qui-vient-id211

Médiapart (video 38 min)
http://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2017-01-21/L-effondrement-qui-vient-id211

PRESSE

« Une vue générale et complète du sujet, il deviendra à n’en pas douter une référence en la matière. » Revue Futuribles

« Un ouvrage salutaire » Les Echos (France)

« Un essai qui fera date » L’Echo (Belgique)

« Précieux » Libération

« Un livre explosif. Un ouvrage qu’on s’est empressé d’acheter et de lire » L’Obs

« A lire de toute urgence. […] Un livre qui mérite d’être acheté, lu et soutenu par tous les écologistes » Biosphère – Blog Le Monde

« Le lecteur a du mal à s’en tirer avec un haussement d’épaules, et un affreux vertige le saisit. D’où notre conseil d’ami : surtout n’ouvrez pas ce livre ! » Le Canard Enchainé

« Dans leur ouvrage, Pablo Servigne et Raphaël Stevens n’adoptent pas une posture catastrophiste, n’ignorent pas les possibilités de résilience, mais veulent prendre acte du fait que la civilisation industrielle vit ces dernières décennies et que ce n’est pas en multipliant les dénis qu’on empêchera que la fin de notre monde ne devienne synonyme de fin du monde. » Mediapart

ELOGES

« Un livre bien informé, et paradoxalement très stimulant. » Hervé Kempf

« Cet ouvrage nous instruit et nous alerte sur les risques d’un effondrement civilisationnel. Mise en garde documentée et précieuse qui nous invite à réagir et à agir enfin pour accoucher d’une société plus durable, plus conviviale et plus humaine. » Jean-Marie Pelt

« Ce livre dépasse les explications politiques habituelles des multiples « crises » que nous vivons, et se recentre sur les causes profondes. Lecture à conseiller vivement, car ce n’est qu’en ayant un diagnostic correct qu’il sera possible d’apporter des réponses appropriées. » Patrick Brocorens, président de l’ASPO Belgique.

« Un état des lieux remarquable et ramassé de l’état actuel de la planète, assorti d’une réflexion incisive et équilibrée quant aux perspectives d’effondrement. » Dominique Bourg, professeur à l’Université de Lausanne et vice-président de la Fondation Nicolas Hulot.

« Ce livre pétillant d’intelligence aborde avec un ton toujours juste la question essentielle de notre devenir. Je l’ai dévoré en pensant à chaque page à nos enfants. » Charles Hervé-Gruyer, co-fondateur de la Ferme du Bec Hellouin, et co-auteur de Permaculture, guérir la Terre, nourrir les hommes (Actes Sud).

« Le livre de Pablo et Raphaël me donne un immense espoir, celui que nous allons pouvoir réussir cette mutation inéluctable, parce qu’il permet de manière magistrale de comprendre ce qui nous arrive. Gardons confiance et faisons en sorte ‘que le fracas de l’arbre qui s’effondre ne fasse pas oublier à l’humanité le murmure de la forêt qui pousse’ ». Philippe Desbrosses, agriculteur et écrivain, pionnier de l’agriculture biologique en Europe.

« « La lucidité est la blessure la plus proche du soleil » disait René Char. Cette phrase exprime à mes yeux le sentiment très fort que provoque la lecture du livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens. En faisant une synthèse extrêmement documentée de toutes les études scientifiques récentes qui montrent la probabilité d’effondrements systémiques de la civilisation thermo-industrielle, ils nous obligent à regarder en face l’insoutenabilité écologique, sociale et financière du modèle dominant. Mais la fin d’un monde qu’ils annoncent n’est pas pour autant la fin du monde si, comme ils le rappellent sur la base d’études sociologiques intéressantes, des réactions solidaires peuvent primer dans des situations catastrophiques sur les logiques de peur et de panique. C’est dire que le soleil est autant du côté de la blessure que de l’espérance. » Patrick Viveret, philosophe et auteur de La cause humaine. Du bon usage de la fin d’un monde (Les liens qui libèrent).

« L’épitaphe sobre d’une espèce qui a su que sa fin était proche mais n’en a pas moins continué à danser comme si la musique n’allait jamais s’arrêter. » Paul Jorion

« Malgré tout, Servigne et Stevens refusent de baisser les bras et de verser dans la sinistrose. Le pire n’est pas tout à fait sûr. Il s’agit donc de se battre. » Jean-Claude Guillebaud

« Faut-il s’interdire de parler d’effondrement pour ne pas être accusé de catastrophisme ? Pablo Servigne et Raphaël Stevens relèvent le défi dans leur ouvrage Comment tout peut s’effondrer. Oui les signes annonciateurs de la grande catastrophe s’accumulent. Une collapsologie est d’autant plus nécessaire que nous ne voulons pas désespérer. » Paul Ariès, rédacteur en chef du mensuel les Zindigné(e)s