Relevés météorologiques du mois d’avril 2016
Précipitations :
Elles sont déficitaires de 42 % par rapport à la normale.
On a entendu le tonnerre le 13.
Pluie avec du sable le 3.
Une pellicule de neige aux « 3 Becs » le 25 au matin et le 30 en fin d’après-midi.
Températures :
En dessous des normales.
Froides à très froides le matin : -0,2°C le 29
Du 10 au au 16 : après-midi agréables à chauds.
Insolation :
L’ensoleillement est moyen ; 4 jours avec insolation nulle.
Vent :
Plus forte rafale : 64 km/h le 4 à 17h20. Vent de secteur W.
Ce mois aura été relativement froid et sec et bien venté.
***
LA MÉTÉOROLOGIE (suite)
– Avec le début de l’ère chrétienne, la météo sombre petit à petit dans l’oubli.
– Au Moyen-Age, on se contenta de relater quelques phénomènes sans apporter une explication scientifique.
– Comme on le sait, l’Église rechigna encore pendant de longs siècles à donner des explications aux phénomènes naturels afin de laisser la place centrale à Dieu.
– Certains – d’une manière empirique – essayaient de traiter de la météo, si bien qu’en 1677, une loi promulguée Outre-Manche promit le bûcher à tous les prophètes du temps. Cette loi ne fut abrogée qu’en 1959 !
– Au XVIIe siècle, Ferdinand II de Médicis mettait en place un réseau d’observateurs.
– C’est à la fin du XVIIe siècle et début du XVIIIe que de nombreuses découvertes scientifiques furent effectuées.
– Torricelli inventa le baromètre en 1643.
– Le pluviomètre était utilisé depuis 1639.
– L’hygromètre fut construit vers 1770 par Horace Bénédict de Saussure.
– L’anémomètre en 1667.
– Le thermomètre en 1670.
– La météorologie moderne est née suite à une tempête le 14 novembre 1854 au cours de la guerre de Crimée, tempête qui causa la perte du vaisseau « Henri IV » et de 38 navires de commerce. Il y eut 400 morts. Suite à ce désastre, le Maréchal Vaillant , ministre de la guerre chargea l’astronome Urbain Le Verrier d’en étudier les causes, lequel indiqua que la tempête existait déjà le 12 et démontra qu’une grande partie des phénomènes concernant le temps sont des phénomènes migrateurs.
– A partir de 1857, Le Verrier mit en place un service de météorologie télégraphique conçu à l’échelle de l’Europe, ainsi qu’un réseau d’observateurs chargés de signaler les phénomènes dangereux.
– En 1860, Buys Ballot, météorologue hollandais, expliqua le rôle de la pression atmosphérique et démontra que le vent se dirige toujours suivant les lignes d’égale pression. (lignes isobares).
– Les observateurs échangeaient leurs données. Leur réseau fut appelé « le petit chemin de fer ».
Mais il y avait un inconvénient : les observations étaient faites au niveau du sol, sans tenir compte de l’altitude
Pour y remédier, vint l’ère des cerfs-volants et des ballons-sondes, mais la récupération des appareils était très aléatoire. Il fallut attendre 1927 pour que Bureau et Moltchanov mettent au point la technique du radio sondage qui permit de définir la structure verticale de l’atmosphère.
– Ensuite, ce fut l’arrivée des satellites : le premier, Thyros fut lancé le 1er avril 1960.
– Il existe deux sortes de satellites météorologiques :
– Les satellites à défilement : leur orbite circulaire passe par les pôles, ils se déplacent entre 800 et 900 km et font 2 fois par jour le tour de la terre.
– Les satellites géostationnaires : ils sont placés au dessus de l’équateur à 35800 km d’altitude.
– Depuis les années 1980, les satellites fournissent une observation globale de l’atmosphère, y compris au dessus des océans et des pôles. Toutes les données sont emmagasinées dans des super-calculateurs, sans oublier le rôle des prévisionnistes chargés d’interpréter avec les logiciels informatiques modernes les différentes mesures.
– Actuellement, ils font une prévision fiable de 7 à 10 jours, mais l’atmosphère a ses lois et il y aura toujours une part d’imprévu.
Source : « La météo au gré du temps » de Chaboud.
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